 | Quand il arrive à Gueugnon à l’été 1967, Stanislas DIUBECK, « Stan » ou Dioudiou » pour le vestiaire, n’est pas un inconnu pour tous, car sous le maillot du CS Sanvignes il a eu l’occasion de rencontrer plusieurs de ses nouveaux co-equipiers dans les différentes catégories jeunes du Pays Minier.
Après des débuts en équipe B, puis une entrée en Coupe de France à Louhans, il supplée JF COGNARD lors de la 8e journée de championnat CFA pour un match contre Forbach qui voit également les débuts de José DUCH à 17 ½ ans.
Dès lors, il ne quitte plus cette place de titulaire au poste d’arrière droit, participe activement au redressement d’une situation compromise dans ce rude groupe Est et surtout réalise une saison 1968-69 pleine durant laquelle il effectue la totalité des matchs Championnat et Coupe de France compris, avec les succès que l’on connaît lors d’un parcours en Coupe de France qui ramène le FCG sur le devant de la scène avec un parcours jusqu'en 1/4 de finale.
Joueur malin, doué d’un bon sens de l’anticipation et très difficile à éliminer … ses adversaires directs disposaient rarement d’espaces.
Des ennuis au dos vont le perturber pendant une bonne année et contrarier ses deux saisons suivantes. Joueur polyvalent, il revient pour les matchs retour de la saison « National » 1970-71 qu’il effectue au poste de stoppeur. Il évoluera également plusieurs fois arrière gauche lors de la saison 71/72, sa dernière au club.
Il est sollicité par CORBEIL qui souhaite s’extraire de la ligue honneur de Paris et manifeste des ambitions en CFA et lui propose une situation professionnelle ainsi qu'à son épouse. On aura donc l’occasion de le revoir à Jean-Laville sous le maillot vert du club de l’Essonne, en division 3.
Après avoir terminé sa carrière comme entraîneur/joueur à Gournay (93) où il avait la responsabilité d’un complexe sportif, l’heure de la retraite venue il s'est retiré en Vendée, à Fontenay-le-Comte.
Supporter assidu de ses anciennes couleurs, il assistait régulièrement aux matchs du FCG en région parisienne et n’hésitait pas à effectuer le déplacement jusqu’en Saône & Loire pour les grandes occasions. C’est également un fidèle des rassemblements « 69-79 », occasion notamment de retrouver ses potes « anciens héros du Ray ». (MCH)
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