 | « Quand aux arrières, ils accueilleront un nouveau venu en National, le jeune Alain CHAUSSIN, pur produit et grand espoir du club. Nous souhaitons à Alain des débuts heureux en équipe fanion. Son talent incontestable, le culot de ses 18 ans, doivent pouvoir pallier son manque d’expérience et faire que ce match apporte la confirmation qu’il est bien l’arrière central sur lequel le FC GUEUGNON pourra compter de longues années ». C’est en ces termes que P MONNOT relatait l’intronisation d’Alain en équipe fanion, le 15/10/1971, à la veille d’un déplacement à Toulouse.
Si cette première sortie fut négative d’un point de vue comptable (défaite 0-2) et personnel (but csc), notre journaliste ne s’était pas trompé dans les perspectives d’avenir du défenseur forgeron : 17 saisons et 539 matchs officiels sous les couleurs jaune et bleu allaient suivre, chiffres historiques, à présent inégalables, qui traduisent bien l’attachement d’Alain pour son club.
Dès les équipes de jeunes, sa haute silhouette dominait et son engagement défensif attirait l’attention. Plusieurs titularisations en équipe Cadets de Bourgogne qui disputait à l’époque une coupe nationale, permirent de confirmer le talent du « p’tit gars de Soulcy ». Rapidement surclassé, son chemin était tout tracé pour arriver à ce 16 octobre 1971
Après son apprentissage de stoppeur dans le onze d’Emile DANIEL aux côtés des chevronnés COLLAUDIN , DUT, NOUZARET… changement de décor avec l’arrivée de C. NOWOTARSKI qui installe Alain sur le flan gauche de la défense. Surprise mais également révélation… La régularité de ses performances finiront par attirer les convoitises et à l’issue d’une saison 1978/79 de grande qualité, c’est le plus grand club français du moment, l’ASSE qui lui propose la succession du vieillissant Farizon. Las, la réussite qui l’avait suivi jusqu’alors ne sera pas au rendez-vous, et après une saison dans le Forez, Alain rentre au bercail, néanmoins auréolé d’un titre de champion de France D3 et l’acquis d’un nouveau positionnement dans l’axe de la défense.
C’est à ce poste et avec le brassard de capitaine qu’Alain continuera de briller tout au long de la décennie 80, souvent associé à Michel BERTHOMMIER puis Alain BERNARD ou à des jeunes qu’il chaperonne à son tour, comme Franck GRANGER.
En juillet 1990, à l’occasion du cinquantenaire, le club lui offrira un mach de jubilé, juste récompense d’une carrière qui force le respect.
(MCH) |
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